Débat sur la laïcité, sur France 3, en images

Publié le par patrice Calméjane

Voici donc l'émission de Paul Wermus où Patrice Calméjane était invité pour discuter de la laïcité :

http://paris-ile-de-france.france3.fr/emissions/paris-wermus-paris-cactus-70400424.html?onglet=videos.

Voir la video du 27 octobre.

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A
<br /> Monsieur,<br /> <br /> Vous avez signé le projet de loi des députés Mallié-Decool- Delatte, diligentée, comme vous le savez, par l'association SOS PAPA.<br /> Celle ci nous parait totalement inappropriée, et une ingérence de l'Etat dans le privé des familles.<br /> Lorsque la résidence alternée n’est pas adaptée à la situation familiale, elle peut entraîner chez l’enfant des troubles suffisamment graves pour que s’applique un principe de précaution.<br /> <br /> Déjà la loi de 2002 n’a prévu aucun garde-fou, si ce n’est une « fixation à titre provisoire » de ce mode de garde. Une sorte de «cote mal taillée » puisque aucun délai n’est fixé légalement et que<br /> certaines situations provisoires prennent un goût de définitif.<br /> <br /> Je vous rappelle, en outre, que le rapport d’information 2005/2006 du Sénat indique que c’est un mode de garde « contesté, à encadrer plus strictement et qui n'est pas adapté à toutes les<br /> situations ».<br /> <br /> Pour quelles raisons nous sommes contre ?<br /> <br /> - Cette loi ne considère que les désirs des parents, sans tenir aucun compte des besoins spécifiques des enfants, qui varient en fonction de leur âge et de leur vécu familial depuis la<br /> naissance.<br /> <br /> - Ni la réalité de prise en charge des soins et des charges liées aux enfants AVANT la séparation parentale par chacun des deux parents (s’agissant de la garde, des soins et de l’éducation donnée<br /> aux enfants : ce sont très majoritairement les femmes qui continuent d’assumer l’essentiel des responsabilités. Etudes et Résultats, DREES, avril 2007)<br /> <br /> - Ni les antécédents et la perpétuation de situations de violence masculine dans le cadre familial, voire parfois de violence psychologique ou de pathologies diverses, qui ne font aucunement<br /> entrave à l’exercice conjoint de l’autorité parentale et à la résidence alternée.<br /> <br /> - Ni les besoins psychoaffectifs des enfants concernés, incluant la prise en compte de leur âge et de leur évolution individuelle au cas par cas<br /> <br /> - Ni la configuration économique et sociale obligeant les parents à avoir la capacité financière pour assumer un rapprochement géographique afin de créer une proximité de domiciles<br /> <br /> - Ni l’existence ou non d’un consensus parental et donc dune réelle co-parentalité permettant à l’enfant de vivre cette alternance sans clivage<br /> <br /> - Dans les cas de séparation difficile, la résidence alternée est demandée par nombre de pères comme un moyen de vengeance, de pression et de contrôle sur la mère.<br /> <br /> - L’application de cette loi est totalement dépendante de la subjectivité ou du bon sens du juge aux affaires familiales.<br /> <br /> - Quid de la répartition des risques judiciaires en cas de mise en cause de la responsabilité civile des parents alors que l’enfant réside chez l’un, l’autre pouvant être tenu pour également<br /> responsable des dommages causés.<br /> <br /> - Quid des moyens pour un parent de contester cette décision ou de revenir sur ce mode de garde s’il estime qu’elle va à l’encontre du bien être de son ou ses enfants , sans passer pour un «<br /> opposant » aux droits de l’autre parent ?<br /> <br /> On sait que 8O% des parents qui font le choix de ce mode de garde, le font de manière CONJOINTE et CONCERTEE, et qu'en cas de difficulté pour l'enfant un retour en arrière est envisageable.<br /> Ce qui n'est pas le cas quand est IMPOSEE par un magistrat, trop souvent débordés et qui n'a AUCUNE formation particulière en matière de psychologie infantile.<br /> <br /> La loi de 2002, concrétisée sous une première « pression » des associations de défense des droits des pères séparés est une loi qui va déjà TROP LOIN.<br /> <br /> NOUS, MAMANS ET CITOYENNES, SOMMES TOUT A FAIT OPPOSEES A CE QUE LA LOI AILLE PLUS LOIN A LA SEULE DEMANDE D’ASSOCIATIONS DE DEFENSE DES DROITS DES PERES SEPARES !<br /> <br /> Merci de prendre en considération notre demande de citoyennes, déjà peu sollicitées il y a 9 ans.<br /> DANS LE CAS CONTRAIRE, N'ATTENDEZ PAS NOS BULLETINS DE VOTES DANS VOS URNES VIA LES RENDEZ VOUS ELECTORAUX A VENIR, NATIONAL COMME LOCAL.<br /> <br /> L'association SOS les MAMANS et les 1400 pétitionnaires de notre pétition contre ce projet de loi (http://4045.lapetition.be)<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> j'ai bien lu votre point de vue. Il faut certes être vigilant. Sans entrer dans certaines polémiques qui ont ici peu d'intérêt, je vous renvoie à un autre point de vue, visant<br /> simplement, comme on nous l'a expliqué le 18 octobre à l'Assemblée,  à "être dissuasif à l’égard du parent qui prend le risque de rendre son enfant otage d’un conflit dont il est innocent.<br /> La prolongation des conflits familiaux a, sur le comportement de l’enfant, des conséquences importantes en termes de santé publique ou de défaillances scolaires. En outre, ce texte tend à inverser la charge de la preuve. Il appartiendra dorénavant à celui qui souhaite s’opposer à cette résidence paritaire de l’exprimer et de justifier sa<br /> position.<br /> <br /> <br /> La question n’est pas de généraliser la résidence alternée mais de remettre l’enfant au centre du débat en lui offrant la possibilité, si les conditions sont réunies (notamment l’âge de l’enfant<br /> supérieur à deux ans et demi), d’être élevé par ses deux parents".<br /> <br /> <br /> L'introduction mérite aussi d'être lue je crois :<br /> <br /> <br />  http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3834.asp<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />